Orbis Fortunae

Paris, la belle époque. Humains et Êtres merveilleux se côtoient, jusqu'à ce que les fées et les dragons déchirent le monde de leur rivalité. Désormais, dehors c'est le chaos, seule Fortune reste debout, avec le château d'Ambremer. La société s'est reconstituée avec beaucoup d'inégalités, de transformations et de questionnements. Piégé dans sa bulle de protection, découvrez les aventures du peuple cosmopolite de Fortune?

Bienvenue à Orbis fortunae où l’on peut voyager entre Fortuna, l'onirique et l’Outre-monde. Choisissez votre camp et prenez place ! Serez vous un dirigeant ou un révolutionnaire ? Façonneriez-vous le monde ou serez-vous l’agent de sa perte ?

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Pssssssst, on me murmure...que l'admin adoooooooooooore qu'on l'appelle CHÉLESTIN!

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Chapitre 2 • Drakéides


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Drakéides
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Espérance de vie : 270ans | 280 ans
Taille moyenne : 2m | 1m80
Poids moyen : 90kg | 70kg
TALENT : Magie élémentaire
PHYSIQUE : Cornes, peau colorée et queue fourchue
HYBRIDATION : Oui, seulement avec les humains.
Spectres des légendaires dragons, anciens maîtres du plan élémentaire, ceux que l’on appelle aujourd’hui drakéides semblent bien loin des larges monstres ailés peuplant nos légendes. Plus adaptés à ce monde, et à leur nouveaux maîtres elfiques, ces humanoïdes ressemblent à des sortes d’humains au front orné de cornes et partagent avec leurs ancêtres reptiliens une affinité avec les magies élémentaires dont le type dépend de la couleur de leur peau. Mais tout n’est pas gloire ancestrale : grands perdants de la guerre, les drakéides vivent désormais tous sous la tutelle d’elfes  et de fées assermentés qui se chargent de les garder à leur place.


Physiologie

Les drakéides sont nés de l’union entre les dragons sous forme humanoïde et les humains, ainsi ils présentent les caractéristiques de leurs deux parents. De leurs parents humains, ils tiennent leur morphologie générale, une tête, deux bras, deux jambes, deux yeux, ils sont plus grands et plus forts qu’un humain normal. De leurs parents draconiques, ils tiennent des traits bien plus étranges. Tout d’abord une queue, environ aussi longue que la jambe, possédant plus ou moins d’agilité selon les individus. Mais aussi une à plusieurs paires de cornes, dont la forme est si unique à chaque individu qu’elle peut servir d’identification d’un individu à l’autre. Enfin, et peut-être parfois le plus visible, une peau couverte d’écailles chatoyantes, s'il n'y a pas d'écailles, vous avez à faire avec un hybride né d'un drakéide et d'un humain.


Capacités

En moyenne un drakéide normal tient tête à trois humains normaux. Se sont des humanoïdes, des sortes d’humains aux traits reptiliens, et ils n’ont pas d’ailes. La couleur des écailles définit le type de magie (quelques exceptions pourront être rarement acceptées, selon le cas) :

▬ Feu • jaune à rouge
▬ Eau • noir à bleu
▬ Terre • vert à brun
▬ Air • violet à blanc

Cependant les drakéides ne peuvent pas user de leur magie comme bon leur semble, ils sont en effet sous tutelle d’un elfe assermenté, chargé de contrôler l'utilisation faite de leurs pouvoirs. De plus, les drakéides, à l'inverse des Dragons, ne sont pas capables de créer un élément. En effet, ils prennent seulement le contrôle d'une source de l'élément, exemple : un drakéide de feu pourra prendre le contrôle de la flamme d'une bougie, en aucun cas créer du feu par lui-même.

Culture

Inspirée de la culture draconique, la culture drakéide est avant tout une culture entre deux mondes. Celui élémentaire et magique des dragons, et celui très réel des humains, leurs parents, et des traits ayant rassemblé ces deux races. Des traits tels que l’amour de la liberté, la sanctité de l’individu et la répugnance à toute forme de hiérarchie. La société drakéide a en effet dès ses débuts côtoyé et alimenté des cercles anarchistes et individualistes, avec la conviction que rien ni personne ne devrait dominer sur les choix d’un individu. Une conviction évidemment ébranlée par la récente soumission des drakéides aux elfes et aux fées.

En effet, cette fière race s’est vue réduite à la servitude en 1904, suite aux pourparlers de la fin de la Grande Guerre. Désormais, chaque drakéide se doit de posséder des papiers prouvant son appartenance à la maison d’un elfe ou d’une fée assermenté, et ses conditions de vie dépendent entièrement de ceux-ci. Certains drakéides, cependant, vivraient encore en liberté, cachés, cherchant à renverser une dernière fois leur fortune et à reprendre contrôle de leur vie. La culture drakéide est donc, peut-être plus que toute autre, une culture en reconstruction, se balançant entre deux mondes.

Les noms drakéides empruntent aux noms draconiques leurs sonorités gutturales et explosives où se mêlent quelques consonnes sifflantes, bien que certains drakéides portent des noms bien plus “humains” ou inspirés de noms humains.
Dû à l’importance du suivi des ascendances draconiques, les noms de famille drakéides se composent du prénom du parent draconique du drakéide, précédé d’une particule changeant selon le genre de l’enfant : Fir’ pour un enfant masculin, Tser’ pour un enfant féminin et Hrar’ pour un enfant de genre neutre, ou une lignée. Ainsi, le fils drakéide du dragon Hersaï se nommera Fir’Hersaï.

Exemples de noms drakéides :
Achilles Fir’Tsersha , Krahan Fir’Hserki , Elsaï Hrar’Gorhat , Aghahat Tser’Shaadry


Histoire

La trace des premiers drakéides peut être retrouvée dans les archives d’Ambremer jusqu’à il y a environ deux siècles, dans les années 1800, par l’union de la dragonne Nrosskë et de l’humain Joseph Ancelot, qui donnera naissance en l’espace de quelques années à trois enfants d’un genre nouveau. Ceux-ci attireront immédiatement l’intérêt de tout le monde merveilleux, et alors que les tensions entre dragons et fées s’apaisent, les drakéides profitent d’une enfance dorée, mais cachée des humains grâce à de puissants glamours offerts par les fées.

Ils participent très vite aux jeux politiques du monde merveilleux, leur statut d’entre deux mondes leur permettant de mieux comprendre les humains, et de là, mieux les aider à comprendre les intérêts des dragons. Ils font d’ailleurs partie des premiers êtres magiques à militer pour que le monde magique se révèle entièrement aux humains, et pour leur laisser une plus grande liberté dans leurs actions.

Les drakéides s’avèrent encore cependant très rares à cette époque, leur nombre s’élevant à environ une quarantaine d’individus lorsque l’Outremonde se révèle à l'humanité, après quoi l’engouement de certains humains pour le monde magique amène à une explosion de leur nombre. Une dizaine d’années plus tard seulement, leur nombre dépassait désormais largement la centaine d’individus, qui désormais occupent quasiment toutes les couches de la société d’où ils bénéficient néanmoins de la faveur de leurs parents draconiques et de leur communauté en général.

Mais le plus grand changement auquel la jeune race drakéide aurait à faire face était encore à venir. En effet, durant la Grande guerre opposant les fées aux dragons, leur descendance se rangea (hormis quelques exceptions) à leurs côtés. C'est pourquoi lorsque les fées obtinrent la suprématie, elles décidèrent de faire surveiller les drakéides par les elfes. Les drakéides, de part leur parenté et leur implication, seront bannis de la politique, des hautes sphères, et auront un usage limité de leurs pouvoirs. Leur référant elfe devra alors veiller leurs faits et gestes.
Mar 24 Mai - 22:15
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