Orbis Fortunae

Paris, la belle époque. Humains et Êtres merveilleux se côtoient, jusqu'à ce que les fées et les dragons déchirent le monde de leur rivalité. Désormais, dehors c'est le chaos, seule Fortune reste debout, avec le château d'Ambremer. La société s'est reconstituée avec beaucoup d'inégalités, de transformations et de questionnements. Piégé dans sa bulle de protection, découvrez les aventures du peuple cosmopolite de Fortune?

Bienvenue à Orbis fortunae où l’on peut voyager entre Fortuna, l'onirique et l’Outre-monde. Choisissez votre camp et prenez place ! Serez vous un dirigeant ou un révolutionnaire ? Façonneriez-vous le monde ou serez-vous l’agent de sa perte ?

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Chapitre 3 • Confrérie des Ombres


Célestin
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Confrérie des Ombres
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La confrérie des Ombres est un groupe aux membres secrets et discrets, ayant la main mise sur les dessous de Fortune.
L’origine de la Confrérie des Ombres remonte à la fin du XVIIIème siècle, peu avant la Révolution française alors que les races fantastiques commencent à s’installer de plus en plus dans le royaume de France. Créé par un cabinet secret du roi, dans l’ignorance des fées et des dragons, le rôle de la Confrérie est alors de surveiller ces nouveaux venus afin de protéger le pouvoir royal humain.

Cependant, la chute du roi au moment de la Révolution fait disparaître tout lien avec le nouveau pouvoir. La période est alors très instable pour la Confrérie qui se retrouve tiraillée intérieurement par les mêmes conflits et les mêmes factions qui déchirent la France. Cette situation continuera de durer pendant quelques années avant qu’une figure autoritaire arborant le nom de Nuit n’apporte le calme au travers d’une violence sans précédent et dans un bain de sang à faire pâlir la grande veuve…

C’est peu après cette purge que la Confrérie prend la forme qu’elle possède encore actuellement, devenant une organisation criminelle tout en tirant profit de l’énorme réseau d’information de son ancienne mission.

Bien qu’ayant été la figure principale de l’organisation de cette nouvelle Confrérie des Ombres, Nuit n’en prend aucunement la direction. Il y place au contraire ses trois plus fidèles compagnons, chacun recevant un domaine d’action et une autorité totale dans celui-ci. Ces domaines, appelés Reflets, travaillent ainsi chacun pour leur propre profit mais jamais au détriment des autres, pour le plus grand profit de la Confrérie.

Pendant les années qui suivirent, la Confrérie continua d’étendre son influence sur la criminalité parisienne mais, également, en dehors de la capitale. Le marché noir, particulièrement, fut plus florissant que jamais durant la Grande Guerre et, même si la perte du réseau provincial suite à la Grande Déchirure fut un coup dur pour la Confrérie, celle-ci avait déjà une position très stable dans la capitale en elle-même.

Reflets

▬ Reflet des Murmures : Reprenant d’une certaine manière le rôle initial de la Confrérie, la mission du Reflet des Murmures est de récolter des informations, de traiter celles-ci ainsi que d’en faire le commerce. Mettre un prix sur une information est tout aussi important que s’assurer de la validité de celle-ci.

▬ Reflet du Sang : Hérité de la période de violence lors de la purge de la Confrérie, le Reflet du Sang regroupe assassins et mercenaires qui vivent de meurtres et de combats. Si certains privilégient la discrétion voire le poison, d’autres sont bien plus brutaux et frontaux. Chaque profil peut-être utilisé selon les circonstances mais la finalité reste toujours la même pour une cible du Reflet.

▬ Reflet de l’Or : Soucieux d’avoir un contrôle sur l’ensemble de la criminalité, la mission du Reflet de l’Or est d’une grande importance au sein de la Confrérie puisque c’est lui qui gère à la fois les voleurs, qu’ils soient simples pickpockets de la rue ou dévaliseurs de maisons. Mais au-delà de ça c’est également lui qui organise le marché noir, qui assure à ses nombreux partenaires un lieu discret où réaliser leurs actions. S’il semble, à première vue, être le Reflet ayant le plus d’importance, il repose en vérité beaucoup sur les deux autres pour assurer la sécurité et la discrétion. Ainsi l’équilibre des trois reste présent.

Un dernier groupe existe dans la Confrérie, encore plus secret au point que l’on puisse douter de son existence même. Il s’agit des Manteaux de la Nuit, lié à la Confrérie, il en est surtout le surveillant interne. C’est ce groupe qui s’assure que chacun agisse pour le bien de la Confrérie et qui n’hésite pas à faire disparaître les membres importants qui sèmeraient la discorde au sein de cet équilibre. Nul ne sait qui ils sont ni même s’ils existent réellement mais cette menace semble en elle-même être un outil efficace. Attention, ce groupe est injouable.

Si chacun des Reflets a un contrôle complet sur ses affaires, les trois responsables tiennent régulièrement conseil pour déterminer de la marche globale à suivre. De même, il est fréquent que des services et des échanges soient monnayés entre membres de différents Reflets.


Organisation

La Confrérie des Ombres n’est pas secrète dans le sens où son existence est connue de tous. En revanche, identifier les membres qui en font partie est une affaire bien plus complexe. Il existe un total de cinq degrés d’importance au sein de la Confrérie et il est rare pour quelqu’un de connaître l’identité de membres d’un degré supérieur au sien.

▬ Maîtres : À la tête de chaque Reflet se trouve un dirigeant portant le même nom que le groupe dont il dépend. Terriblement secrets, dissimulant leur identité à tous, ils gèrent la Confrérie en veillant autant à son profit en général qu’à celui de leurs propres membres.

▬ Mentors : Missionnés par les maîtres, les mentors sont leur voix, leur main et leurs oreilles. Chaque mentor appartient à un Reflet et se charge de recruter, former et missionner les membres de la Confrérie dont il a la responsabilité.

▬ Membres : Assassin, informateur, trafiquant ou voleur, un membre à part entière de la Confrérie trouve en celle-ci une nouvelle famille. Il peut en général agir par lui-même mais il arrive parfois de recevoir un ordre de mission de la part de son mentor. Mission qui doit alors être remplie à tout prix. Il est également demandé aux membres de la Confrérie de faire des rapports réguliers à leur mentor.

▬ Novices : Pas encore tout à fait des membres mais ayant déjà reçu l’initiation, un novice n’appartient pas à un Reflet en particulier. Les novices sont généralement regroupés par cinq ou six, assignés à un mentor n’ayant recruté aucun d’entre eux, et sont amenés à être formés sur tous les aspects que peut proposer la Confrérie. Au bout de leur formation, un examen pratique leur est imposé. La réussite de cette mission leur permet de devenir officiellement membre d’un Reflet. L’échec en revanche ne donne pas lieu à une seconde chance et la mort attend celui qui déçoit son mentor.

▬ Postulants : Avant d’être ne serait-ce que présenté à un groupe de novices et à des mentors, un postulant est un terme donné par un mentor à une personne chez qui il décèle un potentiel à rejoindre la Confrérie. La personne ne postule pas réellement d’elle-même et n’est généralement même pas au courant que l’on s’intéresse à elle. En revanche, le mentor profitera de cette étape pour s’assurer que le postulant peut correspondre à la Confrérie. Faire passer un postulant en tant que novice est une lourde décision pour un mentor. Il n’est donc pas rare qu’un postulant soit rejeté sans même avoir su qu’il aurait peut-être pu faire partie de la Confrérie.

▬ Partenaires : Il existe un sixième degré à part dans la Confrérie que sont les partenaires. Ne faisant pas partie à proprement parler de la Confrérie, les partenaires sont toutes celles et ceux qui travaillent avec des membres et aident ceux-ci sans en être au courant. Les vendeurs du marché noir qui ne sont pas membres sont également considérés comme des partenaires. Leurs contacts avec des membres de la Confrérie sont généralement très limités, rarement plus d’une ou deux personnes.


Rejoindre la confrérie

Afin de garantir sa sécurité, un groupe comme la Confrérie des Ombres se doit d’être prudent sur son recrutement.

Un postulant peut être repéré par un mentor ou, plus rarement, un membre de la Confrérie. Dans ce second cas, le membre doit le mentionner dans son rapport à son mentor qui se chargera personnellement de la suite. La période de postulat peut durer longtemps, parfois des années si la personne est vraiment digne d’intérêt mais que sa situation n’est pas claire. Pour le postulant, en général, il se retrouvera à discuter avec des gens qu’il ne connaît pas ou à se retrouver dans des situations particulières. Les tests d’un mentor pour examiner le caractère d’un postulant sont laissés à sa libre discrétion. Certains n’hésitent pas à aller jusqu’à pratiquer de la torture pour tester la fidélité de quelqu’un sur un secret important.

Si le postulant finit par être accepté par le mentor, celui-ci l’intégrera dans un groupe de novices. Allant en général de cinq à six, ils passeront la plupart de leur temps ensemble, vivant au quotidien côte à côte. Partageant les moments agréables comme ceux plus difficiles, l’intention est de faire naître un véritable sentiment de fraternité chez les novices. Même s’ils ne connaissent pas d’autres membres ou d’autres novices, la Confrérie leur fait comprendre qu’ils pourront toujours compter les uns sur les autres et met la fidélité au cœur de sa formation. En parallèle, les novices seront également formés par un mentor sur la manière de faire de la Confrérie ainsi que sur les différents aspects de celle-ci que sont le renseignement, l’assassinat et l’argent sale. Afin d’éviter tout favoritisme, le mentor formant les novices n’a recruté aucun d’entre eux et ne sait théoriquement pas qui les a recrutés.

Il existe également la possibilité pour un mentor de demander à son maître de prendre un apprenti personnel sous son aile. Il s’agit en général pour le mentor de préparer quelqu’un de confiance à le remplacer et ce cas est toujours étudié très soigneusement.

Lorsque le mentor juge ses novices prêts, il les soumet alors à une épreuve. Si celle-ci correspond généralement au Reflet dans lequel ils seront ensuite intégrés, il est possible que ce ne soit pas le cas en général dans le but de tester un point plus faible du novice même s’il n’y a pas de règle précise à ce sujet. La seule chose importante est que si le novice échoue le mentor l’ayant recruté recevra la tâche de l’éliminer personnellement.

En cas de réussite en revanche, le novice recevra une intronisation en présence, masquée, du maître de son nouveau Reflet et de plusieurs mentors également masqués. La cérémonie d’intronisation consiste en une profession de foi du nouveau membre sur sa volonté de servir et de jurer fidélité et fraternité à la Confrérie. À la suite de celle-ci, le Maître va enseigner au membre un signe de reconnaissance propre au statut de membre de la Confrérie en général. Un mentor viendra également à sa rencontre pour devenir son mentor personnel. C’est lui qui lui donnera également un nom de code qu’il devra utiliser pour ses activités liées à la Confrérie ainsi que son obole marquée.


Marché noir

En rivalité violente avec le Cartel Gobelin pour tout ce qui touche aux biens et services, la Confrérie se spécialise dans la vente de catalyseurs utilisés pour la magie. Il n'est évidemment pas question de larme de fée ou d’ongle d’elfe. Même s’ils sont également trouvables, les catalyseurs les plus recherchés sont généralement bien plus sordides et sanglants.

Cette demande si particulière engendre deux cas plus ou moins fréquents qui frappent les plus malchanceux ou les plus miséreux. Pour les êtres magiques qui auraient le malheur de tomber entre les mains de trafiquants de catalyseurs, ceux-ci finissent généralement esclaves enfermés à vie ou vendus petit à petit au plus offrant. Pour les plus miséreux qui parviennent à éviter ce sort, il n’est pour autant pas rare qu’ils aillent d’eux-mêmes à la rencontre de ceux qui s’affublent ironiquement de l’étiquette de “docteurs” et qui achètent, souvent à des prix dérisoires, les parties dont un être magique accepte de se séparer afin de pouvoir s’acheter ne serait-ce qu’à manger pour quelques jours.

Bien entendu le marché noir n’est pas endroit à proprement parler. Rencontrer la bonne personne est une histoire d’informations et de relations, les vendeurs ne veulent prendre aucun risque et c’est là qu’intervient la Confrérie pour faciliter une mise en contact sécurisée. Aussi, la Confrérie et le Cartel essayent de ne pas empiéter sur les plates-bandes l'un de l'autre, dans de rares cas, ils s'échangent même des services.


Informations supplémentaires


▬ Signes secrets : La vie des membres de la Confrérie des Ombres est pavée de signes de reconnaissance secrets. Au-delà du signe basique propre à toute la Confrérie, les mentors et les maîtres ont leur propre signe qui leur permet de se reconnaître entre eux. Mais en allant encore plus loin, il existe plusieurs signes porteurs de messages précis. Besoin d’assistance, besoin de distraction, il existe même de faux signes permettant de repérer des individus qui auraient cherché à obtenir l’un d’entre eux de la part d’un membre.

Il est également fréquent que les anciens adeptes d’un même groupe aient leur propre signe secret afin de marquer encore davantage leur lien.

Connaître ou non un signe, savoir le repérer ou non, devient alors un élément permettant de savoir quel sujet ne pas aborder avec une personne, une marque de sécurité qu’il est essentiel pour tout membre de mémoriser au risque de se retrouver isolé au sein de sa propre Confrérie.

▬ Obole & reconnaissance de dette : Lorsqu’il intègre la Confrérie, le nouveau membre reçoit une pièce de fer marquée d’un symbole correspondant à son nouveau nom. Cette pièce appelée obole permet de fonctionner comme une reconnaissance de dette auprès de quelqu’un extérieur à la Confrérie.

Il arrive qu’un civil rende un service à un membre lorsque celui-ci est dans le besoin. Dans ce genre de situation, si le membre juge que cela en vaut la peine, il pourra donner son obole au civil. Cet acte doit être réfléchi puisque cela revient à avouer à la personne en question faire partie de la Confrérie.

Son utilisation la plus fréquente est de servir d’assurance pour la personne qui se retrouverait, pour une raison ou une autre, cible de la Confrérie. Agressée dans une ruelle, menacée pendant un cambriolage, ayant reçu un contrat d’exécution sur sa tête, donner cette obole est censé protéger la personne qui a rendu un grand service à un autre membre de la Confrérie. Il est également possible de l’utiliser au marché noir afin d’avoir accès à des produits plus “exclusifs”.

Ignorer l’obole d’un civil est considéré de la même manière que trahir un confrère et peut être puni de mort si quelqu’un le rapporte. Lorsqu’une obole est utilisée par un civil, le membre la récupère et la transmet à son mentor qui se chargera de la redonner à son propriétaire initial.

Un membre reçoit une obole et un mentor en obtient quatre de plus à son intronisation. Les maîtres, eux, ont un nombre illimité d’oboles mais chacune de ces pièces implique de grandes responsabilités et ne doit pas être utilisée à la légère.

▬ Non-affiliés : La Confrérie des ombres possède depuis son arrivée dans le monde de la criminalité une volonté non dissimulée de contrôle total de celle-ci. Cette mission incombe particulièrement aux Reflets des Murmures et du Sang qui vont avoir pour tâche de traquer et de punir les individus assez imbus d’eux-mêmes pour s’estimer au-dessus des lois des ombres.

Si la Grande Guerre a connu son lot d’espions et d’agents secrets de chaque côté des belligérants, tolérés par la Confrérie à cause de la situation, la fin de celle-ci a entraîné une véritable purge qui a terriblement marqué le monde du crime. Durant plusieurs jours, elfes, humains, drakéides et autres fées ont été placés à la vue de tous, nus et torturés à mort avec pour tous les mêmes mots marqués au fer rouge : La Confrérie Veille.

Depuis cette période d’exécutions sommaires, expéditives et sanglantes, la Confrérie adopte une approche qu’elle prétend, à ses yeux, plus raisonnée. Lorsqu’un non-affilié arrive aux oreilles de la Confrérie, celle-ci établit sa Dette, une somme d’argent qu’elle estime correspondre au préjudice subi. Après tout, chaque espion empêche les Murmures de travailler, chaque voleur détrousse des cibles de l’Or et chaque tueur annule un contrat du Sang. Une fois cette Dette établie, elle commence suffisamment à circuler dans le milieu du crime pour que le non-affilié en prenne connaissance. Pendant ce temps les Murmures se chargent de le traquer. Si le non-affilié décide de payer la Dette, la traque cesse et un unique avertissement est donné. Si les Murmures retrouvent sa piste avant que la Dette ne soit payée, le Reflet du Sang reçoit alors un contrat le concernant. Il est alors trop tard pour payer la Dette.
L’exécution d’un non-affilié se fait en général en présence d’un mentor du Reflet impacté par la perte financière. Après une longue torture, et alors que la personne est encore vivante, une dernière torture lui est infligée par le mentor. Pour l’Or les mains sont tranchées, pour les Murmures la langue et les oreilles sont tranchées et les yeux retirés, pour le Sang de nombreuses lacérations sont faites sur le corps pour la laisser se vider de son sang.
Exécuté si la torture n’a pas suffi à le tuer, le non-affilié est alors simplement laissé dans la rue avec les trois mêmes mots marqués sur le torse. La Confrérie Veille.

▬ Catacombes : Même les plus misérables rebuts de la société ont besoin d’un endroit où ils peuvent se sentir au moins un minimum en sécurité. À Fortune, cet endroit n’est autre que les Catacombes. Si ce terme n’était initialement utilisé que pour parler de la petite partie du réseau de galeries dans laquelle avaient été déplacés de nombreux ossements, les Catacombes englobent à présent l’intégralité de ce réseau qui se répand sous toute la ville à plusieurs niveaux.

C’est dans cet environnement sombre, étroit et renfermé qu’évoluent les laissés pour compte sous la loi mais, également, la protection de la Confrérie. Dans ce lieu où la police ne descend pratiquement jamais, la loi des Ombres permet à tout le monde de survivre tant bien que mal. Bien sûr la violence reste très présente, mais reste malgré tout contrôlée. Chose qui est beaucoup moins le cas dans les ruelles sombres qui servent d’accès à ces souterrains.

Englobées également dans le terme de Catacombes pour représenter l’abandon des lieux, il s’agit de ruelles de criminels qui ne semblent craindre rien ni personne. Car si la Confrérie protège les parias et les abandonnés, ce n’est pas le cas pour les citoyens honnêtes qui s’égareraient dans ce genre de coupe-gorges, ceux-ci seraient livrés à eux-mêmes.

Ven 3 Juin - 20:37
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