Espérance de vie : 60ans Taille moyenne : 90cm à 1m20 Poids moyen : 30 à 50kg TALENT : Maîtrise de la technologie, ingénierie avancée | Inspirations divinatoires PHYSIQUE : Grandes oreilles pointues, peau verdâtre à bleuâtre et yeux luminescents HYBRIDATION : Non.

Au départ, étant de simples créatures chétives aux réactions primaires, elles sont devenues plus intelligentes et de ferventes admiratrices de la technologie. Les gobelins ont sû faire face aux différents environnements, s’adaptant à l’ère industrielle et vivant en harmonie auprès de l’humanité. Ils ont toutefois des idées divergentes avec les humains, ce qui les poussent à toujours aller plus loin dans leurs réflexions et leurs recherches. Les gobelins sont des êtres vivants en communauté, guidés par un chef qui a la responsabilité et les prises de décisions les plus importantes. Ce sont des êtres proches de la Nature, préparant des rituels et aimant les fêtes. Cependant, ils puisent l’énergie magique afin de concevoir des technologies impressionnantes et souvent polluantes.

Les gobelins sont une race reconnaissable à la couleur de leur peau qui varie du jaune au vert en restant toujours dans les teintes ternes et fades. On les distingue également à leur petite taille, en moyenne 1,40 mètre des bottes jusqu’à la pointe de leurs longues oreilles. Ce sont des êtres anthropomorphes. Ils sont les tentateurs du monde de la féerie mais tous les gobelins ne sont pas diaboliques. On remarque une grande quantité de visages différents avec nez en pointe, crochus, ronds et même imitation groin en ce qui caractérise leur faciès. Ils vivent en moyenne 60 ans et certains atteignent 150 ans.

Ils peuvent voir dans le noir jusqu'à 30 m et ne sont pas gênés par la lumière du jour. Leur nourriture est assez spéciale : comme leurs os sont constitués de roche, ils doivent en manger souvent pour ne pas casser comme du verre. Ils ont un caractère particulier. Ils sont renfrognés et grognons mais sont des amis fidèles. Certains sont encore dotés de capacités physiques et intellectuelles limitées. Une partie est encore bien trop primitive, voire très agressive et leur absence de réflexion les rend téméraires. A l’heure actuelle, quelques gobelins savent manier d’une main de fer les nouvelles technologies et innover des concepts incroyables. Il existe des différences entre les clans de gobelins, certains friands de technologies et d’autres souhaitant revenir à leur instinct grégaire. S’ensuit alors des querelles et quelques affrontements en vociférant des noms d’oiseaux.



Les gobelins de l'ancienne génération entretiennent des relations quasi chamaniques avec les forces invisibles qui régissent la planète, en préparant des décoctions et en pratiquant des rituels (chants, danses et incantations) ils arrivent à provoquer des visions. En fait, ils arrivent à utiliser le monde onirique pour voir ou ressentir des choses, qu'ils interprètent par la suite pour délivrer des messages, avertissements ou présages, c'est ce qu'ils appellent des inspirations divinatoires. Ils ne voient pas le futur, ils interprètent des signe seulement, cependant ils sont plutôt doués dans leur interprétations. Attention, seul le Patriarche peut avoir des inspirations divinatoires, les autres gobelins peuvent avoir des "sensations" au quotidien mais ne pourront jamais effectuer des rituels.

La nouvelle génération se démarque de l'ancienne en ayant abandonné leur religion, ils ont pour la plupart coupés leurs liens avec les forces invisibles, si bien qu'ils n'ont plus de "sensations", cette coupure s'explique par le fait qu'ils se sont noyés dans la vie citadine. Ils sont très bons inventeurs et visionnaires, ils dessinent, conçoivent et testent la technologie de demain. Certains diront que leur capacité à inventer leur vient justement des forces invisibles mais pour beaucoup ce n'est qu'une excuse imaginée par les jaloux de leur don naturel.



Comme stipulé précédemment les gobelins sont divisés en deux groupes, la tendance “Ancienne génération” qui tend vers l’instinct tribal et la tendance “Nouvelle génération” attirée par la ville et les technologies.

▬ Ancienne génération : Ils vivent en groupes familiaux, dirigés par un patriarche chargé de protéger le village et ses valeurs culturelles, le pouvoir se transmet de père en fils. Généralement, la femme du Chef s’occupe des mariages, de la préparation des repas et de raconter des histoires aux coins du feu. Il y a peu de mariage entre membres d’une même tribu, généralement les gobelines sont mariées à un gobelin extérieur, et partent vivre chez leur mari, abandonnant les leurs. Le Chef, appelé Patriarche ou Guide, il dispense les préceptes de la Veezia (religion tribale inspirée du Vaudou actuel) en mènant les cérémonies, organisant les rituels et le Patriache est incapable de divination. En fait, on parle d’inspiration divinatoire, c’est-à-dire qu’il a des pressentiments, il repère des signes, les interprète etc. Vivant en villages isolés, les gobelins tribaux cultivent et élèvent de quoi nourrir les leurs, cuisinent et mangent ensemble. Ils sont plutôt secrets, et ont du mal avec les étrangers. Chaque tribu se différencie par les vêtements, les bijoux, ou encore les tatouages, ou scarifications. Par exemple, les gobelin.e.s de la tribu Kall ont une cage thoracique de petit rongeur en guise de boucle d’oreille.

▬ Nouvelle génération : Leurs racines s’ancrent fatalement chez les gobelins tribaux, mais les néo-gobelins ont été très tôt attirés par la ville. Ils se sont rapidement habitués à cette vie, en côtoyant les Fées et autres créatures avancées, ils sont devenus plus intelligents, moins chétifs que leurs cousins “sauvages”. D’un naturel brut, curieux et obsessionnel, ils ont développé des dons pour le travail des matériaux et le développement des technologies. Jasp Pétarade est l’inventeur du premier modèle de véhicule, attribué à Joseph Cugnot, car les humains ça fait plus classe…mais surtout parce que pendant longtemps les gobelins avaient gardé cet aspect grégaire et réservé, se mêlant peu aux autres espèces, ou alors discrètement. Au fil du temps, cela a évolué. Si on retrouve beaucoup d’ouvriers et d’inventeurs, on peut voir aussi beaucoup de néo-gobelins tirer leur épingle du jeu dans la pègre, et vivant en gang. On peut parfois trouver des néo-gobelins disant maîtriser les arts de la divination et des rituels, ils vendent bien évidemment leurs services. Leur génie aura permis de confectionner et d’améliorer les aéronefs et les véhicules motorisés. Les gobelins étant très proches de leur argent, ils auront su mettre à profit leur créativité et leur savoir pour générer plus de fonds.

De manière générale, les gobelins ne sont pas très fertiles. S’ils ont deux enfants durant leur vie, c’est plutôt bien. Ils sont donc en petit nombre. Les prénoms gobelins sont simples et courts, composés d'une ou deux syllabes aux consonances dures, presque crachées à travers les ateliers du quartier gobelin. Leurs prénoms sont généralement unisexes, on remarquera que le prénom se termine souvent par une consonne répétée. Une fois l’âge adulte atteint, signalé par un rite de passage chez les tribaux, obtenant leur premier boulot “définitif” chez les néo-gobelins, le prénom est agrémenté d’un surnom décrivant les talents du gobelin, ou un trait de caractère ou encore une anecdote significative. En exemples nous avons Jibb Maindargent, Prizz Goldie ou encore Prakorr Nerf-éclair. Les gobelins ont tendance à rouler les “r” en parlant et à zapper quelques syllabes, ils parlent beaucoup au masculin, même les gobelines en parlant d’elles-mêmes, ils ne font pas tellement de différence. Les gobelins s’offrent souvent des cailloux, surtout pour exprimer leur affection. Point de vue couple, les gobelins s’unissent généralement pour la vie, n’ayant alors qu’un.e partenaire. Il s’agit plus de praticité que d’amour. Cependant, chez les néo-gobelins on observe une réticence naissante face à l’engagement durable, et la tendance à comprendre et nourrir des sentiments amoureux et passionnels.



Personne ne sait vraiment d’où viennent les gobelins, leurs os étant de roche, leurs légendes d’antan racontent qu’ils sont nés de l’érosion des montagnes, l’eau ayant sculpté la pierre à leur image, d’autres rapportent qu’ils sont sortis des entrailles des grottes originelles, prenant naissance dans les stalagmites. D’autres encore font mention de la lave des volcans, une seule constante étant qu’ils étaient d’anciennes statues ayant pris vie.

Peu à peu, les gobelins se sont éloignés des montagnes maternelles pour suivre les migrations des animaux sauvages, ils étaient donc nomades. Puis, ils ont commencé à construire des villages, cultiver et élever des animaux après avoir été découverts par les Fées. Au début l’entente était cordiale, les Fées ne dérangeaient pas trop les Gobelins, leur venaient même en aide, mais peu à peu les choses changèrent. Il y avait trop d’étrangers, l’équilibre culturel se rompait petit à petit. C’est à partir de là que les Gobelins se divisèrent en deux branches, pour faire simple, certains voulaient protéger leur patrimoine, d’autres éprouvaient beaucoup de curiosité pour la ville.

Mais voilà, prendre part à la vie active du Pays des Merveilles, eux-mêmes étant des créatures merveilleuses, a un prix. En effet, la plupart s'adaptent bien, développant de nouvelles compétences, mais ils renient leurs origines…oubliant un peu leur propre identité. Aujourd’hui cela se note par une recherche de réappropriation culturelle, renouer avec leurs racines, retracer leur généalogie, certains sont repartis dans un mode de vie tribal, ou bien se plongent dans la Veezia, la religion s’apparentant au Vaudou actuel.

Puis vint le Grand Déchirement. Leurs territoires et leurs galeries souterraines n’existent plus, ils se retrouvent à errer dans la ville de Paris avant de s’accaparer une partie en leur nom. Malheureusement, deux gangs principaux séparent le quartier au nom de leurs idéaux. D’une part, les gobelins qui jouissent de la technologie, perfectionnant leur savoir-faire, contribuent à l’amélioration de Fortuna. D’autre part, les gobelins souhaitant revenir sur le plan onirique, retrouver leur terre où Luùwa (déesse mère) les attend, et vivre selon les coutumes tribales, honorant leurs ancêtres disparus.